Philippines : Le boodle fight, un repas sans couvert mais plein de liens

Manger avec les mains, se connecter autrement

Pas d’assiette. Pas de couverts. Pas de chaise attitrée.

Le boodle fight, aux Philippines, c’est un repas collectif où tout le monde se sert… avec les doigts.

Et étonnamment, c’est là que naît le lien.

Un plat militaire devenu rituel familial

Le concept vient de l’armée philippine : les soldats partageaient un grand repas disposé sur des feuilles de bananier.

Aujourd’hui, le boodle fight s’invite aux fêtes de famille, aux retrouvailles, aux grandes tablées où l’on veut célébrer l’abondance et l’égalité.

Une mise en scène généreuse

Au centre : une longue nappe de bananier.

Dessus : riz vapeur, viandes grillées, crevettes, œufs, légumes, fruits… le tout posé directement, sans récipient.

Chacun mange à mains nues, dans la même énergie.

Pas de protocole, que du partage

Le boodle fight casse les hiérarchies.

Il n’y a plus de chef de table, de premier servi ou de portion définie.

Il y a juste un moment à vivre, ensemble, où le lien compte plus que le style.

Ce qu’on y trouve souvent

Base : riz blanc ou garlic rice

Proteines : longganisa (saucisse), adobo, calamars, poissons grillés

Légumes/fruits : mangue verte, tomates, concombre, papaye, aubergines grillées

Condiments : sauces pimentées, vinaigre, bagoong (pâte de crevettes)

Et chez vous ?

Et si vous proposiez un repas 100 % à partager sur Mixeaty ?

Pas besoin de suivre à la lettre la tradition : inspirez-vous de l’esprit.

Longue table, plat central, et tout le monde qui pioche.

C’est ça, l’essentiel.

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